Vous qui vous êtes planté sur la demande mensuelle d’horaire mais vous ne vous porterez pas malade à la fin du mois.
Vous qui avez célébré Noël avec le conjoint et les enfants le 22 avant un courrier de plusieurs jours et plusieurs secteurs.
Vous qui allez atterrir dans une ville où tous les restaurants et les magasins seront fermés.
Vous qui faites des achats juste avant le courrier à la fine épicerie italienne pour le souper tardif en vol et pour des gâteries pour tous les membres d’équipage. (N’en avez-vous pas marre des repas d’équipages?)
Vous qui avez refusé de décoller (décision de commandant) d’une ile lointaine en laissant des sièges ouverts qui étaient pré-destinés à des passagers avec réservations parce que les planificateurs n’arrivaient pas à faire fonctionner les chiffres dans leurs ordinateurs en raison des vents et de la température inhabituels. Vous saviez que vos chiffres fonctionnaient et vos passagers sont montés à bord finalement.
Vous savez qui vous êtes.
Que l’atterrissage tôt le matin du 25 soit un impressionnant chatouillement de piste.
Que vous, le collègue dans l’autre siège, soyez en mesure de faire mieux!
Que vous obteniez un paquet de longs directs en arrivant sur les côtes et que vous ménagiez 400 kg de carburant malgré le système ingénieux de plan de vol qui demande d’être suivi à la lettre.
Que les visages fatigués de vos passagers libèrent un furtif sourire en quittant votre avion sachant qu’ils vont retrouver leurs êtres chers.
Car le plus beau métier du monde est vôtre et que peu importe, vous allez de l’avant.
Joyeux Noël.